L'activité cerf-volant est une activité qui a permis aux élèves d'observer et de manœuvrer cet objet pour comprendre qu'il tient en l'air grâce aux forces aérodynamiques que le vent exerce sur sa voilure.
Tous les cerfs-volants utilisent le même principe que celui d'une aile d'avion, c'est-à-dire la portance créée par la vitesse de l'écoulement de l'air sur une surface plane ou cambrée.
En vol stationnaire, les forces aérodynamiques (portance et traînée), le poids du cerf-volant et la force de tension du fil de retenue s'équilibrent. Un cerf-volant peut dépasser la verticale sur son élan, mais sa ou ses lignes sont toujours en arrière de la perpendiculaire du vent. Il peut se déplacer beaucoup plus vite que le vent et plus il va vite plus il tire en général. Il faut savoir qu'un cerf-volant ne se préoccupe pas de savoir où sont le haut et le bas.
Il cherche simplement à remonter le vent. Il ne va s'élever que si le pilote le dirige vers le haut (cerf-volant pilotable) ou s'il a du poids à l'arrière, afin de lui orienter le nez vers le haut.
Beaucoup de débutants croient que le fait de tirer sur le fil fait monter le cerf-volant. Il n'en est rien. Cela ne fait que l'accélérer. Si le cerf-volant a son nez orienté vers le bas, une traction sur le fil est le plus sûr moyen de l'obliger à se fracasser au sol.
De la même manière, si le pilote relâche du fil ou avance, la vitesse et la traction du cerf-volant diminuent. Dans tous les cas, lorsqu'un cerf-volant se précipite vers la terre, au risque de se casser, il faut donner du mou à la ligne, voire carrément la lâcher. Le cerf-volant tombera alors mollement au sol sans dommage.
Les élèves ont dû faire preuve de patience, de courage et de coopération pour que chacun puisse réussir ! En tous les cas, chaque enfant rêvait de voir son cerf-volant fonctionner et faisait tout pour y arriver !